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Les Subsistances - Principe (Im)materiel

Depuis 2010, à la suite d’une première collaboration, romain Etienne, membre du collectif item, est au l des années, devenu le photographe des subsistances, laboratoire international de création artistique.
Dédié au spectacle vivant : danse, théâtre, cirque et musique, les subsistances accompagnent les artistes et leur offrent un outil de travail en les accueillant en résidence.

Tout au long de l’année, de nombreux rendez-vous sont proposés au public, rencontres avec les artistes en pleine création, répétitions publiques, ateliers de pratique, spectacles et festivals.
Le spectacle vivant est de nature éphémère. La photographie est invitée pour lui conférer une matérialité nécessaire, celle qui répond aux besoins du monde de la culture : se faire voir, communiquer, séduire, se souvenir. au sein d’une réalité sociale demandeuse, la photographie offre ainsi à l’éphémère, un support pérenne.
Par ses formes de représentations expérimentales, le contenu des performances questionne l’édifice social pour s’inscrire dans la mémoire, développer la réflexion, inciter et féconder les prospectives à venir, leur caractère impermanent suscite une transcription sous une forme matérielle propre.
Si le travail du photographe documente le processus de création, tente de restituer sa proposition avec justesse et dans son esthétique, il intègre également le contexte et la relation au
public qui constitue sa réalité sociale et historique. En générant ce catalogue, voire ces collections de performances, la production photographique prend une valeur documentaire et patrimoniale, participant de l’enseignement, de la recherche et de la mémoire collective.
L’impermanence de la performance, celle-ci même qui nous autorise à parler de patrimoine immatériel, n’est ni une limite, ni un défaut, mais une nature de choix.
Si c’est à la photographie qu’est con ée, pour partie, leur matérialisation, c’est parce qu’elle partage avec les spectacles vivants une intimité, le goût de la composition pour explorer le sensible. la photographie aussi, est faite d’une subjectivité assumée, garantie même de la qualité de ce qu’elle produit. Elle dépasse d’ailleurs souvent le fait d’être au service, pour trouver là, matière à se chercher elle-même, générant quelques fois de ces performances, une réalité augmentée. La photographie et le spectacle vivant se nourrissent l’un l’autre, ils ont en partage une connivence gourmande.
Texte : Philippe Somnolet

 

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