Hayman

Au début des années 80, de nombreux Birmans migrent vers la Thaïlande pour fuir la guerre ou la pauvreté. Aujourd’hui, environ 2,5 millions de migrants y vivent, soit 5% de la population birmane. Véritable manne pour l’économie du royaume, les migrants constituent une main d’oeuvre corvéable à merci dont tirent profit les secteurs de l’industrie, du tourisme, ou encore du marché du sexe. 
En 2006, la Thaïlande comptait environ 40 000 prostituées originaires de Birmanie et. Les ONG estiment que leur nombre équivaudra à la moitié des travailleuses du sexe en Thaïlande d’ici 2016.
Dans son reportage sur la condition des femmes birmanes qu’il mène depuis 2 ans, Hugo Ribes rencontre Hayman, qui accepte de lui raconter son histoire. Hayman a 29 ans, elle élève seule sa fille.

Hayman, un portrait multimédia de Hugo Ribes

2015 – 5’13

Photos et vidéo : Hugo Ribes

Réalisation : Hugo Ribes et Christina Firmino

Montage : Christina Firmino

 

(IN)FORMER

2016 - 6 minutes

« Le principe d'un droit à l'information pour toute personne susceptible de demander un logement social et pour tout demandeur est affirmé » (Loi Alur du 24 mars 2014).
"Le public et les demandeurs disposent d'informations concernant les caractéristiques et la localisation du parc social, les indicateurs permettant d'estimer le délai d'attente moyen, ainsi que la liste des lieux d'accueil."

(Décret du 12 mai 2015 relatif au dispositif de gestion partagée de la demande de logement social et à l'information du demandeur)

L’Alpil, a fait appel à, Bertrand Gaudillère et Christina Firmino du collectif item pour la réalisation d’un objet multimédia sur les questions de l’accès à l’information. Si les informations existent, et que leur accessibilité est garantie par la loi, elles semblent être abstraites aux locataires que nous avons rencontré, qui ne savent pas où la trouver, ni véritablement à qui s’adresser pour les obtenir.

DESIGNERS EN RÉSIDENCE

2017 – 11 minutes

La Fondation OVE a initié un programme de résidences dans ses établissements médico-éducatifs, en partenariat avec la Cité du Design.
Sur l’année 2016/2017, quatre designers ont été invité à partager leur pratique et à mener un projet commun avec les jeunes et les professionnels. À certains moments, le
Collectif item est venu avec ses regards et son micro.



Photographies : Bertrand Gaudillère et Hugo Ribes
Prises de sons et montage :
Christina Firmino
Graphisme : Yannick Bailly
Coordination :
Mika Sato

The Messenger

2017 - 6 minutes

Au cœur de la République démocratique du Congo s’étend le parc national de la Salonga, une jungle d’apparence infinie baignée de rivières et de marécages. Plus imposant que la Belgique en superficie, il est inscrit au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’UNESCO et abrite éléphants de forêts, bonobos, ou encore paons congolais. Les communautés riveraines de cette région reculée ont toujours utilisé les ressources généreuses de la forêt, y trouvant de quoi se nourrir, se soigner et s’abriter. Mais, dans ce pays miné par des décennies d’instabilité économique et classé 176e sur 188 au classement de l’Index de Développement humain des Nations Unies (2014), le braconnage de pointes d’ivoire et de viande de brousse pèsent lourdement sur la biodiversité. Au point que l’UNESCO a inscrit depuis 2011 le parc sur sa liste du patrimoine « en péril ».

Dans le chef-lieu de Monkoto en bordure du parc, Wally, un agriculteur et artiste de 51 ans, a pris conscience du prix payé par la nature. Il a décidé de combattre les braconniers par des dessins, d’après ce qu’il a appris lors d’études d’art avortées dans sa jeunesse. Il manque souvent de stylos, dessine parfois sur du papier Braille (seules feuilles vierges à sa disposition) et ne peut avoir de nouvelles de l’environnement que lorsque son fils lui rapporte des journaux de la capitale, Kinshasa. Pourtant, tous les quelques jours, il renouvelle les « messages » qu’il affiche sur un panneau de bois devant chez lui pour sensibiliser sa communauté à la sauvegarde de l’environnement.

Alors que les jeunes luttent avec les maigres opportunités économiques des environs, feuille après feuille, Wally éduque et espère changer les mentalités. Il se bat pour amener une vision de long terme, où les habitants de Monkoto ne tireraient plus leurs ressources de la chasse mais de la conservation ou de l’éco-tourisme. Pour qu’un jour, ses petits-enfants puissent eux aussi voir un éléphant, et pour que l’Humanité puisse continuer à bénéficier du joyau « Salonga ».

Réalisation, montage et video : Etienne Maury
Co-réalisation et photos : Leonora Baumann

(In)somnie

Les pratiques illégales des « marchands de sommeil » sont bien connues des acteurs intervenants dans le champ de l’habitat, mais ce phénomène évolue et se confirme, dans un contexte où les difficultés d’accès au logement touchent des publics plus fragiles, plus vulnérables, qui se heurtent à la pénurie de logements adaptés. Tenter une définition à partir des constats est un exercice périlleux dans la mesure où le fait est multiforme, souterrain, évolutif et à la croisée des droits.

(in)former

« Le principe d'un droit à l'information pour toute personne susceptible de demander un logement social et pour tout demandeur est affirmé » (loi Alur du 24 mars 2014). "Le public et les demandeurs disposent d'informations concernant les caractéristiques et la localisation du parc social, les indicateurs permettant d'estimer le délai d'attente moyen, ainsi que la liste des lieux d'accueil." (Décret du 12 mai 2015 relatif au dispositif de gestion partagée de la demande de logement social et à l'information du demandeur) L’Alpil, a fait appel à, Bertrand Gaudillère et Christina Firmino membres du collectif item pour la réalisation d’un objet multimédia sur les questions de l’accès à l’information. Si les informations existent, et que leur accessibilité est garantie par la loi, elles semblent être abstraites aux yeux des locataires que nous avons rencontré, qui ne savent pas où la trouver, ni véritablement à qui s’adresser pour l'obtenir.

(IN)DÉCENT

Accéder à un logement décent est un droit garanti par la loi depuis 2002. Pourtant, de très nombreux locataires sont confrontés à la « non décence » de leur logement. C’est d’autant plus vrai pour les personnes en situation de précarité socio-économique, qui, du fait des contraintes sévères d’accès au logement (cherté du parc locatif privé et embouteillage à l’entrée du parc locatif social), se retrouvent dans l’obligation de louer des habitations malgré leur état de dégradation. Les répercussions de ce mal logement sont multiples : problèmes de santé, coût excessifs des charges de chauffage, fragilisation des rapports locatifs et conflits entre les parties prenantes, etc.
L’Alpil, a fait appel à Catherine Monnet, journaliste/réalisatrice, Bertrand Gaudillère et Christina Firmino membres du collectif item pour la réalisation d’un objet multimédia afin de sensibiliser un large public aux questions relatives à l’indécence.

G - pas de papiers

2010 - 9 minutes

L’exposition et le livre « Des Chiffres, Un Visage » * présentent des images sur papier d’un sans papiers : Guilherme Hauka Azanga, et un montage son d’un rassemblement de son comité de soutien sur la Place des terreaux à Lyon.

C’était le 07 avril 2010 : Guilherme était emmené du centre de rétention à l’aéroport de Bron où un avion « privé » l’attendait. Destination Roisy Charles de Gaulle pour une expulsion du territoire français.

Du son pour dire ce que les images taisent et ce que les textes ne font pas entendre : une ambiance, des voix d’hommes, de femmes et d’enfants, une réflexion citoyenne, l’indignation, l’incompréhension face à l’attitude de la Préfecture du Rhône, le silence… car il est parfois difficile de trouver les mots face à l’indicible. Face à la censure qui frappe, des « bips » remplacent les parallèles fait avec une époque pas si lointaine ou une ville thermale avait tout perdu de son charme désuet pour devenir le point central du régime politique français.

En associant les images aux sons c’est de l’écho que nous souhaitons donner aux voix de ceux qui s’insurgent, c’est du relief que nous cherchons à redessiner pour pallier au manque de diffusion par les médias généralistes, souvent plus préoccupés par leurs annonceurs et leurs actionnaires que par la pertinence et la justesse du propos de ceux qui incarne la voix des « nouvelles résistances ».

Photos : Bertrand Gaudillère
Prise de son et montage : Christina Firmino

Opération César, NDDL, 2012

Le 16 octobre 2012 au matin, l'état français lançait l'opération César, visant à évacuer les lieux occupés sur la ZAD (Zone à Défendre) de Notre-Dame-des-Landes par les opposants au projet d'aéroport du Grand Ouest. Le bocage nantais, patrimoine écologique de région et ses habitants subissent une forte répression. Rapidement la résistance et un mois tard, plusieurs milliers de manifestants se rassemblent pour réoccuper la zone à défendre. Chronique d'une lutte contre le "bétonnage" des terres agricoles.

Sur la route, Guérilla Poubelle

L’existentialisme est un courant philosophique qui prend pour postulat que "l'être humain forme l'essence de sa vie par ses propres actions". Il considère donc chaque personne comme un être unique qui est maître, non seulement de ses actes et de son destin, mais également des valeurs qu'il décide d'adopter. Dans la musique, certains groupe se réclament de ce courant philosophique, c'est la cas de Guérilla Poubelle. "Punk rock is not a job", une devise qu'ils affichent sur toutes les scènes qu'ils fréquentent depuis 10 ans. En maître de leur destin assumé, ils ont étalé autour de leur musique la panoplie totale des outils DIY ( Do It Yourself) : un label indépendant pour produire et diffuser en toute indépendance leurs disques ou ceux qu'ils veulent soutenir, des tournées adaptées à leur vie professionnelle, un accès facile à leur concert en refusant une tarification trop élevée ( 5 euros plutôt que 10, mais jamais plus), un refus d'inscription à la SACEM, etc.

Avec plus d'un milliers de concerts à leur actif, chacune de leur tournée est l'occasion de partager leur valeurs en mêlant avec leur public rage, énergie et sueur. "Sur la route" est un extrait de leur tournée au cours de l'année 2013.

Réalisation : Romain Etienne et Juliette Girard

Photos : Romain Etienne

Montage : Juliette Girard

Musique: Guerilla Poubelle et Amor Fati.

 

 

 

 

 

êTRE HOMO EN TURQUIE

2007 - 6 minutes

En Turquie, l'homosexualité n'est pas interdite. Pour autant cela ne protège pas certains des violences et des discriminations.

Malgré la présence importante de lieux culturels, de bars et de clubs, la communauté homosexuelle a bien du mal à être visible notamment en raison de la difficulté des associations pour exister.

Entre bataille juridique et lutte contre les violences au quotidien, la communauté homosexuelle peine encore à sortir complètement de la clandestinité.

Réalisation : Romain Etiene et Christina Firmino
Photos : Romain Etienne
Prise de sons et montage : Christina Frimino

Rastaman inna panam

Rastafari comprend plusieurs ordres dont le Bobo Shanti. Ses membres constituent l'une des branches les plus religieuses du mouvement et ont également des revendications politiques telles que la rapatriation (retour de la population noire en Afrique).

Loin des tropiques, Morgan Fache et Hugo Ribes ont suivi Jah Steeve, Jah lyvio, Jah Karl et l'Honorable prophète difanga le temps d'un hiver parisien. 

2012 / Montage : Pierre Barbier

Dubstep's not dead

2014

Né au début des années 2000 dans les banlieues Sud de Londres, le Dubstep est l’un des rares genres musicaux récents, qui d’un mouvement « underground », n’a cessé de croître pour devenir largement reconnu sur la scène internationale.
Écouté à ses origines sur des radios pirates ou en “after-party” du dimanche matin, il se frayera un chemin pour être diffusé par les plus grandes radios et utilisé par des producteurs de premier-plan, jusqu’à devenir lui-même le point d’origine de nouveaux courants musicaux.

En France, en Belgique, au Royaume-Uni ou aux USA, ce travail se consacre à l’attrait des jeunes générations pour ce courant et à l’exploration des codes sociaux s’y retrouvant, en croisant les visions des artistes et du public. Il est composé d’une vidéographie et d’un long-form.