Depuis plus de trente ans, l’Est de la République démocratique du Congo est ravagé par un conflit trouvant sa source dans le génocide rwandais. Le 27 janvier dernier, le groupe armé M23 (Mouvement du 23 Mars) a pris le contrôle de Goma, la capitale du Nord-Kivu. Cette ville de plus de deux millions d’habitants a subi de violents affrontements opposant le M23 — soutenu, selon l’ONU, par le Rwanda voisin - à l’armée congolaise, avec l’aide de miliciens et de mercenaires. Alors que dans cette région où la violence ce transmet de génération en génération, les civils n’aspirent qu’à la paix. La prise de Goma et de Bukavu par le M23,avec son pic de violence, a fait basculer l’ensemble de cette zone dans l’incertitude. Comme en témoigne Sifa, 21 ans, qui vient d’accoucher d’un petit garçon à Goma : « J’ai appelé mon fils ‘La Guerre’, car c’est tout ce que j’ai connu jusqu’ici. »
Vivre sous le M23
Depuis plus de trente ans, l’Est de la République démocratique du Congo est ravagé par un conflit trouvant sa source dans le génocide rwandais. Le 27 janvier dernier, le groupe armé M23 (Mouvement du 23 Mars) a pris le contrôle de Goma, la capitale du Nord-Kivu. Cette ville de plus de deux millions d’habitants a subi de violents affrontements opposant le M23 — soutenu, selon l’ONU, par le Rwanda voisin - à l’armée congolaise, avec l’aide de miliciens et de mercenaires. Alors que dans cette région où la violence ce transmet de génération en génération, les civils n’aspirent qu’à la paix. La prise de Goma et de Bukavu par le M23,avec son pic de violence, a fait basculer l’ensemble de cette zone dans l’incertitude. Comme en témoigne Sifa, 21 ans, qui vient d’accoucher d’un petit garçon à Goma : « J’ai appelé mon fils ‘La Guerre’, car c’est tout ce que j’ai connu jusqu’ici. »