Parcs Nationaux

Vallées glaciaires, forêts luxuriantes, criques paradisiaques, autant de territoires uniques dont l’État juge nécessaire de protéger la biodiversité pour le bénéfice des générations futures. Les dix Parcs Nationaux Français sont soumis à une législation stricte, qui subordonne sans l’interdire les activités humaines à la conservation de la nature. Ils composent ainsi un laboratoire d’expérimentation pour une cohabitation durable entre l’homme et l’environnement.

Avec plus de huit millions de visiteurs annuels, ce sont des destinations touristiques bien connues. Beaucoup y découvrent des paysages grandioses où faune et flore prospèrent. Dans ces décors, l’homme semble rétrécir. Passager éphémère ou habitant à l’année, il est pourtant présent dans tous les parcs. Par ses traditions coutumières, grâce à l’impulsion du parc ou pour se plier à sa réglementation, il a appris à coexister avec la nature qui l’entoure. Les pratiques et modes de vie durables y ont trouvé un habitat propice à leur développement.

Depuis vingt-cinq ans déjà, la communauté scientifique met en garde contre le risque que « l’humanité ne pousse les écosystèmes au-delà de leur capacité à entretenir le tissu de la vie ». Aujourd’hui, la question n’est plus de savoir s’il faut repenser l’usage de nos ressources, mais de trouver des solutions pour réduire notre empreinte écologique. Le confort de la vie moderne et la fracture imposée par les sociétés occidentales avec la nature insensibilise aux impacts bien réels que nous pouvons avoir sur elle. L’activité humaine dans les Parcs Nationaux s’oppose à ce courant et mérite l’attention.

Comprendre ce qui ce joue réellement entre une nature préservée et un homme en retrait implique de porter un regard attentif sur la diversité des réalités locales. C’est pourquoi ce travail traverse les espaces biogéographiques dans lesquels les parcs se situent. Avec, toujours, la volonté de comprendre ce que vivre dans un environnement préservé représente. Y rétrécir, jusqu’à se fondre dans un paysage.

Un travail réalisé en Coeur de Parcs, avec l’aimable autorisation des administrations des Parcs Nationaux respectifs.